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  • Corinne Gaiola

Comment reconstruire son estime de soi ?

Un proverbe chinois dit: «Si tu veux nourrir un homme, ne lui donne pas de poisson, apprends-lui plutôt à pêcher.» Si l’on veut que l’enfant soit capable plus tard de susciter des autres des attitudes pouvant nourrir son estime de soi, il va falloir le lui apprendre.

L’éducation qu’il reçoit est un apprentissage pour augmenter son estime de soi: en réussissant dans les tâches attendues par la société, et en se montrant désirable pour les autres (recevoir de la sympathie, de l’estime, équivalents adultes de l’amour reçu par les parents.)


Réparer un miroir cassé

Comment réparer son miroir quand il a été brisé par un trauma, une épreuve, une grande souffrance psychologique et morale ?

Ce n’est pas une mince affaire car bien souvent notre perception de notre être tout entier est ébranlée.

Comment justement ramasser les miettes de ce « miroir » après une grande effraction psychologique, que notre cœur et notre narcisse ont sérieusement été ébranlés suite à un concours malheureux de la vie.

Dans une société où il nous est trop souvent demandé de rester stoïque et inébranlable de faire « bella figura » de soigner son image de marque qu’importe l’effraction émotionnelle que nous traversons.

Que faire quand nos nourritures affectives enfants étaient déficitaires et que l’estime n’étais pas au rendez-vous, déjà tout petit ?

Le billet d’aujourd’hui, est relatif au miroir de soi et comment se réparer dans son estime après une épreuve. Car l’estime et bien avant cela, la confiance en soi, restent les seuls corollaires de toute réparation de soi.


Qu’est-ce que l’estime de soi ?

C’est avant tout la compréhension de ce que l’on vaut et la plupart du temps, quand on passe par des choses assez douloureuses, cette conscience de sa propre valeur est souvent altérée. Il ne s’agit pas ici d’égo, d’amour propre, d’orgueil, mais d’un rapport à soi qui est ébranlé.

Dans nos cultures, nos religions, on y mêle beaucoup d’affect et un sens moral. Il n’est pas rare aussi de faire une confusion entre l’amour-propre et l’égoïsme, le manque de modestie, voire l’absence de morale. Il ne faut surtout pas s’enfermer dans ces raccourcis.

L’estime de soi est avant tout l’image que l’on a de qui nous sommes et ce que l’on vaut en société (rien à voir avec la confiance qui renvoie à nos capacités et nos aptitudes )

L’estime de soi, c’est normalement quand on est lucide, être capable de faire face à soi et de reconnaitre ses valeurs en tenant compte de certains paramètres :

Ses origines ; parcours, réussites, échecs, qualités, défauts…

Ses actes : réalisations ? l’écart entre ce que l’on est et aimerait être ? la perception de soi quand à être « digne » ou pas de l’affection et de l’amour des autres ?

L’estime de soi serait à géométrie variable, selon les situations et les circonstances de la vie.

Avant l’estime, il faut avoir une confiance en soi !

C’est un vrai travail en soi qu’il faut parvenir à accomplir, et cela n’est pas toujours inné, cela implique un certain équilibre, où l’individu est nourri par un réel amour de soi, une réelle confiance en soi et qu’il sait garder l’équilibre de l’ensemble de ses convictions.



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